Le BON emploi des MOTS en déficience intellectuelle, par la Société Québécoise de la Déficience intellectuelle

 » Alors que les mots doivent être pesés et soigneusement choisis chez les professionnels de la communication, ces mots ont une valeur toute aussi cruciale pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. Pourquoi? Parce que les mots sont les reflets de ce que l’on pense, ils véhiculent et entretiennent très souvent les préjugés.
La Société québécoise de la déficience intellectuelle a pensé transmettre aux acteurs du milieu des communications, cet outil linguistique. La déficience intellectuelle est un état et non une
maladie. Les personnes ne souffrent donc pas de la déficience intellectuelle; elles n’en sont pas « atteintes ». Elles présentent, ou elles ont, une déficience intellectuelle. Elles vivent avec cet état. De plus, la limitation ne définit pas la personne. Elle est bien plus « qu’une handicapée intellectuelle ». Oui, elle a une limitation fonctionnelle, mais elle est avant tout une personne. Elle a un prénom, elle a des envies, des rêves et des sentiments. Elle est une personne en situation de handicap intellectuel. »